Ce n’est pas un hasard si nombre de nos universités privées se voient, aujourd’hui, accumuler prix et récompenses pour des œuvres remarquées et donc remarquables. C’est bien le fruit, certes, d’un travail acharné, au fil des années.
Par les temps qui courent, l’enseignement supérieur privé continue à se frayer un chemin dans le monde de demain, s’offrant tous les moyens de sa pérennité et de son évolution. Il rivalise de qualité et de performance, ici et ailleurs. L’UAS, Université arabe des Sciences, étant l’une qui semble aller de l’avant, à pas sûrs.
Un coup de maître réussi
Pas plus tard que l’été passé, elle a dressé, noir sur blanc, son bilan de 30 ans. Ce fut, au début, un défi qui aura été remporté, non sans difficulté. Lequel défi consistait à faire de l’UAS un campus universitaire élargi et rayonnant qui s’ouvre à son environnement tunisien, arabe et africain. Il a commencé avec seulement 300 étudiants pour devenir, aujourd’hui, un pôle d’enseignement attractif à moult spécialités. D’ailleurs, Kaïs Saïed, l’actuel président de la république et son prédécesseur feu Béji Caïd Essebsi, ainsi qu’un nombre important de nos prestigieux ministres ont eu à y donner des cours et des conférences sur bien des sujets d’actualité.
Son réseau de partenaires, tant à l’échelle locale qu’internationale, lui reconnaît son succès. Et les multiples conventions déjà signées ont permis à cette université de réaliser un coup de maître, à bien des égards. La dernière en date a eu lieu, dans ses locaux, vendredi dernier. Elle vient de signer trois conventions de coopération avec le Collège de Paris, une prestigieuse institution universitaire déjà présente dans 47 pays à travers le monde. « Elle est aussi accréditée société à mission dont la raison statutaire est de rendre l’excellence accessible grâce à une communauté d’écoles et d’organismes de formation », ainsi se définit-elle. Sa devise comprend trois valeurs fondatrices partagées : qualité pédagogique, ouverture internationale et accompagnement individualisé vers l’emploi. Et c’est ce qui est important !
Direction Paris
En vertu de quoi, cette nouvelle action de coopération ouvrira, désormais, grandes les portes aux inscriptions des étudiants de l’UAS en France et dans tous les sites internationaux du Collège de Paris, et ce, à partir de l’actuelle année universitaire 2023-2024. Ils auront, également, la possibilité d’obtenir une double diplomation. Ce qui pourrait améliorer leur employabilité et leur favoriser plus de chance d’intégration professionnelle.
Sur cette lancée, faut-il le dire, l’université tunisienne privée ne cesse d’innover et d’exceller, afin de s’attribuer une place au soleil. En fait, après l’Afrique et la Chine, l’UAS s’est dirigée vers la France, à même de créer des passerelles réservées à ses étudiants les plus méritants. Et cela va, sans doute, s’ajouter à son palmarès.